14 Juillet 2025
( Je ne pensais pas que ce serait si compliqué d’écrire un billet sur le DebCamp… )
Je ne suis resté que trois jours, sur les deux semaines de l’événement, qui est toujours en cours à l’heure où j’écris ces lignes… la DebConf termine le Dimanche 20 Juillet. J’aurais bien aimé y rester …
Aller à la rencontre de la communauté Debian pour être en situation d’apporter des cailloux à l’édifice et le faire avec des personnes bienveillantes que je connais, voilà ce qui m’a poussé à participer au DebCamp.
Le DebCamp est la partie moins organisée qui a lieu avant les conférences des DebConf, la conférence annuelle organisée par la communauté Debian.
Cela a commencé par un post sur le fédiverse d’un ami qui cherchait à s’y rendre. J’ai tout de suite eu envie de faire partie de l’aventure. Comme je m’y suis pris très tard, j’ai du me trouver un hébergement, mais pour le reste j’ai tout fait en ligne sur le site de la debconf. Donc pour résumer : il suffit de s’enregistrer avant la date de clôture, c’est l’unique chose à faire, pour le reste il faut lire les informations sur le site et sur le wiki.
Si j’avais été plus avisé j’aurais immédiatement ouvert une connexion sur l’irc #debconf relayé par le serveur oftc. Depuis les premières années d’existence de Debian l’irc est la messagerie instantannée toujours en usage pour joindre la communauté Debian. Sur linux j’ai installé Hexchat qui fait très bien le taf.
Le mercredi 9 Juillet 2025 au petit matin je partais par le bus breizgho de ma ville direction la station de métro Via-Silva à Rennes pour descendre à la gare. Beau ciel bleu au départ de Rennes, à partir de Saint Brieuc sont apparus des nuages puis le ciel est devenu gris jusqu’à l’arrivée à Brest. Le train est à l’heure et même un peu en avance à l’arrivée. A la sortie de la gare de Brest à 10h35 je suis un peu perdu, il y a des travaux et il faut traverser une longue allée au travers d’un parking et un voie pour arriver à la gare routière. J’achète un billet bibus de ville bibus à 1,7€ afin de me rendre à la dernière station Technopôle. Puis je regarde les départs via https://www.bibus.fr/ pour le bus 2B. Il y a plusieurs destinations possibles, la conductrice du premier 2B qui s’arrête me dit d’attendre le suivant car celui-ci ne va pas jusqu’à la technopôle. Il fait toujours gris, je me dis que c’est dommage et me demande si les trois jours seront comme ça…
Me voici devant les locaux de l’IMT, à l’entrée je prends la porte coulissante de droite ‘sans badge’ où la personne de l’IMT à l’accueil vérifie mon nom pour que je puisse rentrer. Dans le Hall des personnes de l’équipe de la DebConf sont là. Je suis pile à l’heure que j’avais indiquée, il est 11h30. Première surprise, aucun ne parle français. Toutes les discussions on lieu en anglais, il faut y être préparé. Et biensûr l’anglais est rarement la langue maternelle des interlocuteurs.
Je viens donc d’obtenir un Badge valable pour l’entrée sur le site pour les deux semaines qui viennent, à partir de maintenant je pourrai utiliser la porte de droite !
La Debconf c’est vraiment internationnal !
Pendant ces trois jours je rencontrerais un Neo-Zélandais, trois Argentins, un Canadien, un couple d’allemands, quatre indiens, un couple de français, et plein d’autres…
La suite est d’aller au Front Desk, qui en fait est beaucoup loin, il faut suivre les panneaux, l’IMT est une suite de bâtiments, d’allées, de coursives et de salles.
Au Front Desk je reçois mes tickets repas pour la semaine et une carte de bus pour la durée du salon, elle me sera très utile. Par contre je ne peux pas obtenir mon t-shirt car je l’ai commandé trop tard, il faudra attendre le 16 pour l’obtenir. Je ne sais à l’écriture de ce billet si je récupèrerai mon tshirt un jour …
Le ticket repas Lunch indique RAK qui est le restaurant à l’entrée du campus. Il y a trois plats possibles et deux files, avec le ticket il est possible de prendre un plat principal, une entrée et un dessert. Il n’y a pas de boisson comprise.
Je partage une table avec l’équipe argentine qui est sur place pour préparer la future debconf 2026 qui aura lieu à Santa Fe en Argentine donc.
De retour dans le grand hall du centre de vie.
J’échange avec Mechtilde Stehmann, à la table de laquelle je suis assis, pour participer à la traduction en français du guide pour le packaging debian, qui est en allemand avec une traduction en anglais.
A 3 heures il y a un son de piano qui retenti, c’est le standup, je me rapporche alors que cela a commencé sans trop comprendre de quoi il en retourne. Nous sommes tous en cercle avec personne au milieu. Je prends les présentations en cours, je n’entends pas très bien cependant, puis c’est à mon tour, je déblatère deux trois énormités et je passe au suivant ;-) ouf, j’ai survécu. C’est ce qu’il y a à comprendre au DebCamp : c’est auto-organisé, c’est à toi d’aller t’insérer dans les moment d’échanges et pourvu que respectes les gens, toute question est légitime.
Je rejoins mes amis dans la salle Noisy Hacklab où il bossent sur des améliorations dans la debian-lts Au cours des journées suivante j’aurai pu contribuer à une amélioration pour l’outil de suivi des vulnérabilités, sur un bug suivi par bastien, je ne sais si cela sera intégré…
En fin d’après midi je rejoins l’hôtel restaurant du bois une belle découverte le long de la plage Sainte Anne à cinq minutes de la technopole en bus et 25 minutes à pieds. 80€ par nuit, heureusement que je ne prends que deux nuits. Le ciel est passé au bleu et il ne quittera plus cette couleur jusqu’au départ, il fera chaud.
Le soir je retourne au Centre de vie pour le repas du soir et m’aperçois que je n’ai pas le ticket, soit je l’ai perdu, soit il manquait, je n’en sais rien mais il apparait bien sur le mail de configramtion. Je me rends au Front Desk mais il est fermé, heureusement un membre de l’équipe me voit et je peux lui expliquer mon problème et il fait un aller retour pour me rapporter un ticket. Merci ! Ce sont des sandwiches traiteur, je m’installe dehors et fait la connaissance d’un jeune retraité de chez orange et de sa femme.
Et nous sommes déjà Jeudi, le matin je prends le breakfast dans le centre de vie, je dépose mon ticket dans le gobelet en toute autonomie, il n’y a personne pour vérifier. Des indications sont là, je prends un verre, un scotch collé sur la table que je replace sur le versre et j’écris avec fierté au marqueur noir ARTL0G dessus. Deux ‘pastries’ donc un pain raisin, car il est bien gros, et un pain au chocolat, avec un café.
Puis je rejoins la session d’intégration des nouveaux contributeurs qui se déplace dans le Noisy Hacklab. Une salle de classe, avec des blocs de mutliprises qui pendent du plafond.
C’est l’occasion de faire connaissance avec Tassia, Tiago et praveen. J’explique que je n’ai pas pu créer de compte sur le Wiki Debian car cela ne marche pas avec le même compte que debconf pour lequel j’ai utilisé celui de salsa. Effectivement le message demande d’envoyer un mail à wiki@debian.org et l’idée d’envoyer un message pour m’expliquer m’avait un peu arr^té, mais c’est la procédure à suivre. Donc je l’ai fait. C’est à ce moment que j’ai découvert qu’il était vraiment très important d’utiliser les canaux irc #debconf.
L’après midi les sessions d’onboading continuent, J’aurais donc attendu trente cinq ans pour avoir que la bonne façon de rapporter un bug pour debian c’est d’utiliser reportbug qui est fourni par le paquet éponyme.
Le soir nous sortons entre ex-collègues à Brest, le soleil, la mer, les pizzas et la bière… Mais ceci est une autre histoire ;-)
Nous sommes déjà vendredi, je me lève très tôt mais je dois attendre 8h pour pouvoir rendre mes clès. Il fait déjà chaud. Je paie et repars avec mon sac à dos. J’aurais peut-être du prendre un peu mon de câbles et autres, ce n’était pas vraiement nécessaire. Les bus passent souvent, environ tous les quart d’heures. Je prends mon dernier petit dej.
la matinée passe très vite à coder dans debian-lts, j’envoi à nouveau mon dernier commit par mail à bastien qui travaille sur l’issue depuis le début de la semaine.
Et très vite il est déjà temps de partir, nous rentrons ensemble en bus et nous séparons à la gare de Brest, je n’ai pu obtenir de changement de billet pour partager le même train.
Au retour, sachant que je n’utiliserai plus mon passe bibus je cherche à le donner, la première personne à qui je propose, assise à l’extérieur est en fait un chauffeur de bus qui me dit que cela ne lui sera d’aucune utilitée, mais de continuer à chercher. Je finis par trvouer un jeune homme qui prends le passe pour un de ses amis. Il me reste du temps j’emprunte une allée le long de la gare qui donne face au port, il fait vraiment chaud.
Retour en TER, c’est vraiment TERminé.
Il s’est passé beaucoup de choses et j’ai beaucoup discuté, mais j’ai le droit d’en garder un peu pour moi non ? ;-)